Reconversion professionnelle : de cadre commercial à conférencier professionnel.
Michel Poulaert, cadre commercial, a entrepris une reconversion professionnelle pour devenir conférencier professionnel vers la quarantaine. Son salaire avait beau être attrayant, il ressentait de la lassitude pour son métier qu’il connaissait par coeur et avait envie d’autres choses.
Son entourage était sceptique, mais lui croyait en son projet. Le plus important à ses yeux était de ne pas avoir de regrets.
Objectif atteint aujourd’hui. Michel Poulaert est conférencier et il a également créé l’école de conférenciers professionnels afin de transmettre son expérience et ses connaissances.
L’échec, un instrument de la réussite
« Si tu veux réussir, il faut aussi échouer. Et plus, tu échoues, plus tu as de chances de réussir », tel est le leitmotiv de Michel Poulaert. Avec ce livre, il veut nous transmettre l’idée que « l’échec » fait parti du processus pour réussir. C’est une expérience et comme chaque expérience, il faut en tirer les leçons.
Partant de ce postulat, il nous explique qu’il «faut apprendre à se réconcilier avec l’échec, le regarder différemment. » Car « échouer c’est aussi se dire que l’on a osé ».
Il ne faut pas avoir peur d’être jugé . Au contraire, l’échec un instrument de réussite dont il ne faut pas hésiter à se servir pour ajuster nos actions.
Justifier notre peur de l'échec par des signes
Michel Poulaert constate que les gens sont davantage dans l’inaction comme s’ils espéraient que « l’univers allait agir à leur place. » Or, pour lui « chacun a son destin entre ses mains. » Interpréter les signes que l’on croise sur notre chemin est « quelque chose de très humain », car « cela nous permet de donner du sens à ce qui nous arrive. »
Mais ce qui est regrettable est que cela nous « permet aussi de justifier nos peurs … La superstition est souvent la traduction de nos peurs afin de se dédouaner, de se déresponsabiliser ».
Souvent elles deviennent des angoisses qui nous entraînent vers le négatif. Michel nous rappelle que nous pouvons changer cela : « Si vous pouvez vous imaginer plus souvent réussir, atteindre votre objectif, vous pourrez alors constater que cela va changer votre façon de faire. Si par contre, la peur est votre moteur vous serez à la merci de cette dernière. »
« Quand on veut, on trouve toujours un chemin », nous rappelle Michel Poulaert.
Ses conseils pour dépasser la peur de l'échec
– Voir l’échec autrement. La peur de se lancer est souvent une croyance liée à des expériences passées, douloureuses, desquelles la personne n’a pas réussi à tirer de leçons. C’est « une prophétie autoréalisatrice : si vous croyez que c’est vrai, alors ce sera vrai…Si on se dit j’ai peur d’échouer c’est parce que l’on nous a dit que c’est mal. Pourquoi ne pas se dire l’inverse, qu’échouer est bien, qu’échouer plusieurs fois c’est mieux, cela prouve que vous êtes plus proche de votre objectif. »
– Se lancer. On ne peut pas avoir toutes les certitudes avant de démarrer un projet, les réponses sont sur le chemin. « Se lancer peut réserver de belles surprises. » Pour lui, il faut essayer de se projeter dans la réalisation de ses rêves et se dire que quelques échecs ne sont rien en comparaison de leur accomplissement.
