Cet article s’adresse à toutes les personnes qui se posent des questions sur leur avenir professionnel, qui doutent et qui pensent qu’elles n’ont pas confiance en elle.
Je suis moi-même passée par des périodes de questionnement. Je suis quelqu’un qui n’a pas confiance en elle et qui a pendant longtemps repoussé les actions en pensant : « Quand j’aurai confiance en moi, je sauterai le pas de la reconversion ». Et puis un jour, j’en ai eu marre d’attendre cette confiance qui n’arrivait pas. Je l’ai devancée et j’ai sauté le pas de la reconversion professionnelle. J’ai alors fait une grande découverte sur moi.
Ici, je ne vous donne pas le mode d’emploi pour prendre confiance en vous, mais plutôt le mode d’emploi pour la perdre. Voici donc 8 façons d’inhiber votre confiance en vous. Mettez-les en oeuvre et vous serez assuré d’y parvenir:)
Article écrit par Laetitia Paget
1. Se poser de grandes questions existentielles
Posez-vous des questions du genre « Qui suis-je ? Quel est le sens de ma vie ? Quel est mon rôle sur cette terre ? » et essayez de trouver des réponses. Je vous parie que ces questions existentielles vous donneront le sentiment d’être tout petit et qu’il vous sera bien difficile d’y trouver des réponses. C’est normal, ces questions agissent comme des pièges à moustiques dans lesquels on tourne en rond sans pouvoir en sortir et dans lesquels on finit par perdre toute confiance en soi. N’attendez donc pas d’obtenir les réponses pour avancer. Avancez et vous trouverez le sens de votre vie sur le chemin.
2. Anticiper le futur
Une autre bonne façon de perdre sa confiance est d’anticiper le futur ou comment là aussi, se poser des questions sans réponses. Demandez-vous ainsi ce qui pourrait arriver : « Est-ce que je vais aimer ce nouveau travail ? Est-ce que mes nouveaux collègues seront sympas ? Et si je quitte la fonction publique, est-ce que je ne vais pas le regretter ? » Toutes ces questions vous empêchent malheureusement de passer à l’action et plus vous faites du surplace, plus vous perdez confiance en vous. Le risque à la fin: regretter de ne pas avoir au moins essayé. La vie défile si vite…
3. Se faire des reproches
Mettez en marche votre machine à reproches et à coup sûr votre confiance en vous se dégonflera aussi sec. « J’aurais dû faire cela bien plus tôt. Je n’aurais pas dû écouter mes parents à l’époque de mon orientation. J’aurais dû suivre mon intuition… ». Vous vous autoflagellez en ressassant ainsi des pensées sur le passé. Ce qui est fait est fait ! On ne peut pas revenir en arrière. Retenez les leçons de ces événements et avancez sur votre projet de reconversion professionnelle.
4. Demander de l’aide
Demandez de l’aide ou de la réassurance à votre entourage peut aussi être un piège. Vous pouvez avoir le sentiment que vous en avez besoin, que cela vous aide, mais n’oubliez pas qu’à chaque fois que vous le faites, vous recevez de la part de vos proches un premier message qui est un message d’amour : « Je t’aime, je suis là pour t’aider. » Mais également un deuxième message à un niveau plus subtil : « Tu es nul, tu es incapable de t’en sortir seul. » Ce qui augmentera votre manque de confiance en vous.
5. Demander des conseils
Ici le risque est de tomber dans le piège de la comparaison et je suis prête à parier que ça ne sera jamais à votre avantage. Vous allez commencer à vous dire : « Les autres ont réussi, mais moi je n’y arriverai pas. Ils sont plus doués, plus intelligents, plus compétents, plus légitimes… » Et vous ne vous sentirez plus capable de rien. Par ailleurs, demander des avis, c’est comme aller sur un forum, plus on a d’avis, plus on s’y perd, et à la fin vous ne saurez plus quoi faire, quoi dire, quoi penser.
“Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles ne prendra jamais la mer”
Thomas Fuller
6. Se fixer des objectifs trop importants
Fixez-vous des objectifs importants comme si vous vouliez atteindre directement le sommet d’une montagne, sans étape intermédiaire, et vous verrez que vous serez paralysé d’un seul coup. Si vous vous dites : « Demain, je dois gagner tant…, je dois avoir tant de clients avant la fin de l’année…. », vous risquez de vous arrêter et de tomber de la paroi soit parce que c’est trop difficile, soit parce que, découragé et sous pression, vous vous direz que ce n’est pas possible. Déterminez, à l’inverse, un plan d’action avec des étapes et prenez-les les unes après les autres.
7. Procrastiner
Repousser au lendemain, remettre à plus tard en se disant que ce n’est pas le bon moment, que les conditions ne sont pas réunies, c’est l’assurance de ne jamais se lancer. Oui, vos enfants sont encore petits. Oui, votre nouvelle organisation ne va pas être facile. Mais sachez que plus vous reporterez votre projet, moins vous oserez franchir le pas. Le principe est simple : moins vous faites, moins vous avez confiance en vous et moins vous faites. C’est un cercle vicieux. Déterminez, au contraire, la première petite action à faire, fixez-vous une date pour le réaliser et tenez cet engagement.
8. Avoir peur de l’échec
La peur de l’échec peut être paralysante si vous ne vous accordez pas le droit de faire des erreurs. Celles-ci sont inévitables quand on entreprend un projet. Gardez en tête que réussite et erreur sont les deux faces de tout apprentissage et que les deux sont nécessaires pour avancer. Et c’est en avançant que vous acquérez de la confiance en vous.
Vous l’aurez compris, le manque de confiance en soi n’est pas le problème. Le manque de confiance en soi est le résultat de vos pensées, ruminations, reproches, pressions qui vous empêchent de passer à l’action ou qui vous font abandonner avant même d’avoir commencé.
La confiance en soi est le résultat de l’action et non un préalable à l’action. Après avoir inventé la lampe à incandescence, Thomas Edison a dit : « Je n’ai pas échoué, j’ai seulement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnaient pas ».
Un accompagnement, que ce soit un bilan de compétences ou un coaching peut vous aider à faire ce premier pas.