Pourquoi un bilan de compétences peut changer la donne
Vous hésitez à changer de voie, mais tout tourne en boucle dans votre tête ? Le bilan de compétences n’est pas une baguette magique… et c’est précisément pour ça qu’il est puissant. Il vous aide à vous reconnaître, à clarifier ce qui vous motive et à décider en conscience — sans promettre un « métier parfait » qui n’existe pas.
Dans cet article, je vous partage :
les idées reçues qui déçoivent,
quand faire un bilan (et quand ne pas en faire),
le déroulé concret pas à pas,
les pistes de financement (CPF, employeur…),
ce que vous pouvez réellement en attendre.
Mon intention : vous donner un cadre clair + un élan pour passer à l’action avec sérénité.
Les 7 idées reçues qui plombent un bilan de compétences
« Je vais découvrir une passion cachée »
Non. Le bilan met en lumière vos intérêts existants (parfois oubliés), il ne crée pas une identité nouvelle.« Quelqu’un va me dire quoi faire »
Non. C’est votre décision. Mon rôle : vous outiller pour choisir, pas choisir à votre place.« Il existe un métier idéal pour moi »
Non. Il y a plusieurs options pertinentes avec des compromis — comme pour un appartement.« J’aurai zéro peur à la fin »
Non. La clarté augmente, la peur baisse… mais la certitude vient sur le terrain, en testant.« Le bilan répare tout »
Non. Ce n’est ni une thérapie, ni un coaching d’équipe. Si vous traversez un burn-out, commencez par vous reconstruire.« Tout est accessible »
Parfois, l’âge, la durée/forme des études, la rémunération ou le marché posent des limites. Le bilan vous confronte à la réalité… pour des choix lucides.« Je repars de zéro »
Jamais. Vous avez déjà des compétences, talents, soft skills transférables. On les cartographie et on les valorise.
Quand faire un bilan de compétences ? (4 situations clés)
Baisse de motivation / ennui : vous avez « fait le tour » et voulez savoir s’il faut ajuster ou changer.
Jamais été à votre place : études « par défaut », premiers postes « par opportunités » — l’heure est à l’alignement.
Après un licenciement / au chômage : profiter de la pause pour redessiner la suite avec plus de certitudes.
Projet de reconversion déjà en tête : vous voulez valider (ou infirmer) avant d’investir temps/argent.
À éviter : période de surcharge (pro/perso) ou épuisement. Un bilan demande de la disponibilité mentale et un minimum d’élan.
Comment se déroule un bilan de compétences
Un bilan de compétences se déroule sur environ deux mois et demi à trois mois. Le rythme alterne entre des séances individuelles et du travail personnel guidé entre chaque rencontre. Ce temps est nécessaire pour permettre à la réflexion de mûrir en profondeur. Voici les grandes étapes telles que je les mène avec mes clients.
1. Vous (re)découvrir
On commence par explorer vos besoins au travail, vos valeurs, et votre mode de fonctionnement.
Nous revenons ensuite sur votre parcours professionnel et personnel pour comprendre vos choix, vos influences, ainsi que les moments forts – les réussites comme les difficultés. Cette phase permet de dégager un fil rouge, celui qui relie vos expériences passées à ce que vous souhaitez construire pour la suite.
2. Faire émerger vos moteurs
Vient ensuite un travail d’exploration pour identifier ce qui vous motive profondément.
Grâce à des exercices ludiques et réflexifs, on met en lumière vos intérêts, vos envies et les secteurs d’activité susceptibles de vous correspondre.
J’utilise différents outils, comme des inventaires d’intérêts, des jeux d’images ou encore des exercices de projection, pour favoriser les prises de conscience et ouvrir le champ des possibles.
3. Cartographier vos ressources
Cette étape consiste à faire le point sur toutes vos ressources : vos compétences techniques, vos connaissances, vos soft skills et vos qualités humaines.
Nous réalisons également un retour d’image à 360°, en interrogeant votre entourage professionnel et personnel. Cet exercice est souvent très fort : il permet de réajuster votre perception de vous-même, de reprendre confiance et de reconnaître ce qui vous distingue.
Nous identifions aussi vos talents naturels, ces choses que vous faites facilement et que vous avez parfois tendance à sous-estimer, justement parce qu’elles vous paraissent simples.
4. Choisir… avec le réel
Une fois toutes ces bases posées, on passe à la confrontation avec la réalité.
Vous allez rencontrer des professionnels des métiers ou secteurs qui vous attirent, pour leur poser les vraies questions : à quoi ressemble leur quotidien, quels sont les avantages et les contraintes, les salaires, les formations nécessaires, les débouchés réels ?
Cette phase d’enquête métier vous permet de valider un projet principal et de définir, au besoin, un projet alternatif.
5. Passer en mode action
Enfin, nous construisons ensemble un plan d’action concret : les prochaines étapes, les éventuelles formations à suivre, les candidatures à préparer ou le réseau à activer.
Vous repartez avec une synthèse écrite complète, très utile pour retravailler votre CV, préparer un entretien ou constituer un dossier de financement.
Une séance de suivi, environ six mois après la fin du bilan, permet de faire le point sur votre évolution, de célébrer les avancées et d’ajuster la trajectoire si besoin.
Résultats concrets que mes clients constatent
Clarté sur ce qui compte vraiment (motivation, valeurs, environnement).
Confiance renforcée grâce au 360° et à l’inventaire des réussites.
Apaisement : les questions récurrentes cessent, les décisions deviennent plus simples.
Feuille de route pragmatique (et donc action !).
Parfois… la décision de rester mais mieux (poste ajusté, projet parallèle passion).
Financer votre bilan de compétences
CPF (secteur privé) : le plus simple et rapide. Totalement confidentiel vis-à-vis de l’employeur si réalisé hors temps de travail.
Employeur : financement partiel/total possible (sans obligation) et/ou temps de travail aménagé.
Secteur public : selon les fonctions/établissements, des financements existent (au cas par cas).
Demandeurs d’emploi : financement possible en CSP ; sinon plutôt via CPF/épargne.
Épargne personnelle : en complément si besoin.
Bon à savoir : la synthèse du bilan facilite vos dossiers (formations, transitions pro, candidatures).
Ce que le bilan n’est pas (et c’est ok)
Un diagnostic tout cuit.
Une thérapie.
Un traitement miracle de vos peurs.
Une promesse de métier parfait.
Le bilan est une méthode pour décider et avancer avec lucidité. La certitude, elle, se construit en testant.
FAQ – Bilan de compétences
Combien de temps ça prend ?
En général 2,5 à 3 mois avec un mix séances/temps perso guidé.
Est-ce compatible avec un emploi à temps plein ?
Oui, avec un calendrier réaliste et un minimum de disponibilité en dehors des pics de charge.
Est-ce utile si je veux créer mon entreprise ?
Oui. Le bilan clarifie moteurs, compétences, modèle de vie et vous confronte au marché.
Et si je suis en burn-out ?
Priorité à la reconstruction. Le bilan viendra ensuite, quand l’énergie remonte.
Vais-je repartir à zéro ?
Non. On transpose vos acquis et on cible ce que vous voulez encore utiliser demain.
Si vous êtes coach et souhaitez proposer des bilans
Je forme les coachs professionnels à l’accompagnement en bilan de compétences (cadre légal, outils, conduite d’accompagnement). Pour en soir plus rendez-vous sur cette page : Formation au bilan de compétences
Prêt·e à clarifier la suite de votre parcours ?
Si vous sentez que cet accompagnement peut vous aider :
👉 Prenez votre entretien préalable offert – sans engagement – pour vérifier l’adéquation et répondre à vos questions.